Syndrome TDA/H

 Ce syndrome représente un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Les enfants atteints de ce trouble ont des difficultés à être attentifs, à se concentrer, à se fixer sur une activité. Le TDA/H regroupe trois symptômes : l’inattention, l’impulsivité, l’hyperactivité. Un enfant peut présenter un trouble TDA sans hyperactivité, tandis qu’un autre enfant agité pourra se concentrer si le travail l’intéresse, sans manifester de troubles de l’attention.

Le déficit d’attention se traduit par une forte tendance à être distrait, l’enfant ne parvenant pas à se concentrer, souvent à cause d’une sursimulation sensorielle, vécue avec une forte intensité. Désorganisé, il oublie ses devoirs (parfois un acte manqué), ne mémorise pas toujours bien ses leçons, perd ses sa trousse de crayons …. Beaucoup d’adultes en souffrent également.

Les troubles attentionnels peuvent aussi se manifester lors d’expositions précoces ou répétées aux écrans.  Si nous observons les enfants, les yeux rivés sur leur tablette, nous pensons qu’ils sont concentrés sur le contenu des images ou du texte qui défilent à toute allure.  Mais cet excès d’informations les met en sur stimulation sensorielle ainsi qu’en état de stress semblable à celui ressenti lors d’un danger imminent ! Et comme le cerveau en construction des jeunes enfants est encore immature, il reste sur le « qui-vive », bloquant ses ressources attentionnelles d’apprentissage.

L’impulsivité, ou la difficulté de maîtriser ses comportements rend l’enfant impatient, imprévisible, incapable de réfléchir avant d’agir.  En classe, il coupe la parole au professeur, sa jambe trépigne ou bien ses doigts pianotent sur son bureau, ce qui agace les autres élèves. Il passe par des sautes d’humeur fréquentes, certains de ses propos irréfléchis peuvent être blessants …

L’HYPERACTIVITE

L’hyperactivité motrice (hyperkinésie) et mentale a pour conséquence une agitation extrême souvent suivie d’abattement.  De plus en plus d’enfants présentent ce trouble qui représente un « hypermonde » aux causes multifactorielles dont :

L’énergie débordante dont sont dotés les enfants d’aujourd’hui les amène à vouloir tout connaître (comment, pourquoi, à quoi ça sert ?), tout découvrir.  Ils savent faire plusieurs choses à la fois et bien souvent épuisent leur entourage ! Animés d’une grande curiosité, ces enfants ‘vivants’ sont désireux de tout explorer depuis tout petits.  Les enfants des générations précédentes ont toujours été comme cela mais ici ils sont passés en mode supersonique!

– Le manque d’ancrage : Lorsque l’enfant se sent peu stable sur sa base et ne sait dans quelle direction aller, le fait de bouger peut cacher une structure fragile car il fuit dans toutes les directions, vit hors de lui et n’arrive pas à se concentrer sur lui-même.  Le recours aux sollicitations externes comme les jeux vidéo par exemple lui permettent de combler ce vide intérieur.  Ce sont souvent des enfants qui ont du mal à se poser, les pieds bien sur terre…

 Les stimulations neuro-sensorielles : dès leur plus jeune âge, les enfants sont assaillis par des milliers d’informations qui dépassent leur seuil de tolérance.  Les cris, les ondes électromagnétiques, la stimulation intellectuelle au détriment du corporel, toutes ces stimulations entraînent le besoin incessant de bouger ou d’adopter une attitude passive avec repli sur soi.

– Le rythme de vie agité imposé à l’enfant et le stress permanent qui en découle, le surmenage, l’insécurité, la difficulté de trouver le sommeil qui n’est plus suffisamment réparateur ;

Un enfant hyperactif est un enfant épuisé !

– Les sucreries et les décharges d’insuline qu’elles induisent, rendent l’enfant soit déprimé, soit hyper-excité, engendrant de l’hyperactivité, ce qui représente les deux facettes du même trouble.

– L’absence de petit-déjeuner sain et équilibré ainsi que bien d’autres causes visibles sur le schéma suivant, causes qui participent au dérèglement du système nerveux.

-Les phosphates qui sont présents dans tous les aliments contenant des additifs et dont l’effet néfaste est renforcé par le jus de citron, qui lui, est pourtant naturel !

L’écriture chez l’enfant présentant un trouble de l’attention avec hyperactivité

Tout le paradoxe chez ce garçon pré-adolescent pour qui écrire est très pénible, et dont la main ne peut suivre la vitesse de la pensée, réside dans le fait qu’il demande un réapprovisionnement en timbres à sa maman…

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